Apogée et déclin du pèlerinage
Le début du siècle voit une affluence record de pèlerins et de personnalités plus illustres. Le mouvement des pèlerins ne cessse de s’amplifier.
Tous laissent des traces de leur générosité et la Sainte-Baume va vivre une de ses plus glorieuses périodes.
«Jamais Marie-Madeleine n’aura été aussi populaire. Jamais elle n’aura été autant représentée par les artistes. Les images de la Pénitente à la Sainte-Baume abondent».
Dolende, extrait de Marie-Madeleine dans la Mystique des arts et des lettres
Jamais on ne vit affluer autant de pèlerins de toutes provenances: des saints, François de Salles, Vincent de Paul, Jeanne de Chantal ; des roid, Louis XIII (1622); Christine de Suède (1658), Louis XIV le plus illustre (1660).
La duchesse de la Tour d’Auvergne fera restaurer et décorer la Chapelle du SAint-Pilon, érigée en 1630 par Esprit Blanc, contrôleur général de Provence.
Mais…
«l’affaiblissement de la piété en France sous le règne de Louis XV diminue la dévotion envers Marie-Madeleine. Elle devient en effet rare parmi les grands, quoi qu’elle ne cessât pas de se maintenir dans le peuple».
Abbé Fallon - extrait de Monuments inédits sur l’apostolat de Marie-Madeleine de Provence
La Révolution gronde… La Sainte-Baume est profanée.
1789 L’Assemblée Nationale ordonne la liquidation des maisons religieuses. La Grotte est complètement pillée.
1793 Pour écraser le mouvement contre-révolutionnaire du midi, Barras et Fréron décident de la destruction totale de la Sainte-Baume. Elle n’est plus q’un tas de ruine.
Elle est débaptisée pour porter le nom de «Thermopyles».