Le travail a une grande importance dans la tradition monastique.
Aussi, excepté les heures réservées à la prière, à la lectio, à l'étude, nous nous appliquons au travail manuel, avec toutes les ressources dont le Seigneur a comblé chacune.
Le travail ne constitue pas seulement la forme la plus courante de l'ascèse, en raison de l'effort qu'il demande ; il favorise aussi l'équilibre, la formation et l'évolution de la personnalité, par la constance et l'intelligence qu'il requiert, et par ses résultats.
Le travail est une requête de la pauvreté religieuse. Suscitant la coopération de toutes pour le bien commun, il est au service de la charité.
De plus, par notre travail nous sommes en communion avec la réalité de la vie des hommes de notre temps. Dans notre vie, le travail est subordonné à la prière, il témoigne ainsi de la vraie hiérarchie des activités terrestres.
L'organisation du travail des sœurs doit toujours tenir compte de la priorité de l'office divin et de la prière, de la nécessité de la lectio divina et de l'étude.
Tout en travaillant en silence pour rester dans la communion intime du Seigneur, nous aimons à unir nos forces et avons de la joie à travailler ensemble.
Notre premier travail consiste simplement à nous occuper de la maison : cuisine, ménage, accueil des hôtes, économat, infirmerie, lingerie, sacristie, préparation de la liturgie, bibliothèque… auxquels s’ajoutent les travaux d’extérieur. Nous avons également plusieurs ateliers.